Le peuplement des Petites Antilles a débuté il y a environ 3500 ans. Des populations venues du Nord passant du Mexique jusqu’à Cuba. Les 1ers sédentaires n’arriveront que plus d’1 millénaire plus tard, par le Sud. Cela leur prendra 1 siècle pour arriver jusqu’aux îles des Grandes Antilles et ainsi, coloniser tout le bassin Antillais. Ces populations, dites Saladoïde parce qu’originaires de Saladero, ville dans le nord de l’actuel Venezuela, ont migré vers les îles de l’arc Antillais à partir du 9e siècle. La Caraïbe formait une fédération et avait pour chef-lieu : la Dominique, dirigé par un grand chef.

Les Arawaks sont remontés d’îles en îles et se sont installés dans les Grandes et Petites Antilles et vont former 2 civilisations différentes : les Taïnos dans les Grandes Antilles (4M au 15e siècle) et les Kalinagos dans les Petites Antilles (4 000 au 15e siècle). Les Kalinagos (Caraïbes) étaient vu comme des guerriers redoutables, pugnaces et grands marins. Ils se nourrissaient surtout de racines comme les patates douces et les ignames, de cassaves et de pêches. Des armes, de la vannerie et des poteries datées de 600 à 1500 après JC ont été trouvées à Morel, à la Gourde et à Grande Anse. Leurs chefs sont des caciques, forme de noblesse Amérindienne.

Les Caraïbes considéraient la Guadeloupe comme 2 îles distinctes : Basse-Terre “Calouacaera”, Karukera en créole (île aux belles eaux) et la Grande-Terre “Koussalaoua ou Cibuqueira”. Christophe Colomb décide de la renommer « Santa Maria de Guadalupe de Estremadura », en souvenir des moines espagnols de Notre-Dame-de-Guadelupe.

Christophe Colomb accoste pour la première fois en Guadeloupe, le 6 décembre 1492, pour profiter de l’abondance des chutes du carbets, visibles de loin. Il retourna en Europe au mois de janvier 1493. Il accoste une 2ème fois en Guadeloupe au mois de novembre 1493, à la tête d’une flotte de 17 bâtiments, montés de 1500 hommes.Le 10 avril 1496, il accoste une troisième fois en Guadeloupe pour trouver des richesses et de l'or. Mais cette fois, il sera mal reçu par les Caraïbes et rentrera en Espagne.Dès lors, la Guadeloupe fut visitée de temps en temps par les galions espagnols, qui venaient, en passant, y faire leur provision d’eau ; mais elle ne fut habitée définitivement par les Européens qu’en 1635, c’est-à-dire près d’un siècle et demi après sa découverte.

Débat en Espagne pour savoir si les Indiens avaient une âme et s'il était légitime de les soumettre au travail forcé. Elle a conclu face au Papa et au Roi Charles Quint, que les indiens avaient une âmes mais qu'en Afrique, il exsite une peuplade à la peau sombre qui monte dans les arbres à moitié nu, n’a pas d’âme.

Les Européens ont tenté d’exploiter les Amérindiens mais ces derniers n’aimaient pas travailler l’agriculture, certains se suicidaient. Les Français ont voulu partager l’île mais les Caraïbes ont refusé.
En 1658, les Amérindiens sont attaqués sur leur territoire par les soldats jésuites et dominicains. Les français ont par conséquent, déclenché une guerre d’extermination.
Les Caraïbes ont commencé à faire des incursions et à lancer des flèches empoisonnées pour se défendre. Les Français ont riposté avec des armes à feu. Les Caraïbes se sont retirés vers le Nord.
En 1660, affaibli par les guerres et les maladies, les Amérindiens sont forcés de signer un traité au fort de Basse-Terre avec les autorités françaises. Certains se suicidèrent sur des falaises, la plupart regagnèrent la Dominique tandis que d’autres sont restés en Guadeloupe, retenus par l’amour invincible de la patrie. Cet accord leur confère Dominique et Saint-Vincent.

Jusqu’au 19e siècle, il y avait des territoires Caraïbes. En 1884, ils ont envoyé une pétition au maire d’Anse Bertrand et au directeur de l’Intérieur de Guadeloupe.
Aujourd’hui, les Amérindiens se sont insérés dans la population créole, perdant leur identité.
Des études doivent être menées, avant que ces souvenirs disparaissent et que la mémoire amérindienne ne s’évanouisse.

L’Anse Galet regroupe un ensemble de 9 roches gravées et 2 polissoirs, à proximité d'une source et du bord de mer.